Le « Step Dancing » est une danse solo, de forme libre, dans laquelle rythme et mouvement sont improvisés. Les frappements de pas accompagnent les musiques traditionnelles « old time » jouées au violon.
Cette danse provient du sud des Appalaches. Les colons anglais, irlandais et écossais sont arrivés avec leurs danses traditionnelles : English clogging et Irish step dancing. Les esclaves noirs ont ramené leurs danses d’Afrique ( ancêtres de « tap » ou « claquettes » ). Gens et danses se sont mélangés, avec, bien sûr, une contribution des indigènes : les Cherokee. Le résultat est une danse réellement américaine. Cependant, beaucoup de pas ont gardé leurs spécificités originelles, comme en témoigne le « chug » ( amérindien ), le « calypso » ( des îles caraïbes ), le « jig » ( irlande ) etc. Au Québec et Cap Breton, on pratique également des formes de stepdancing. En Afrique du sud, on trouve une autre variante : le « boot dancing. »
La musique et la danse des Montagnes Appalaches expriment la diversité culturelle de tous les immigrés depuis 2 siècles. Nous trouvons les pas précis et complexes de la tradition Anglo/Celtique mélangés aux rythmes du continent Africain. Il en résulte une forme artistique unique et très entraînante.
Le « stepdancing » n’est pas seulement une danse. A un certain niveau, les danseurs installent des « taps » sous leurs chaussures et/ou dansent sur de petites estrades en bois, pour que les sons rythmiques qu’ils produisent s’entendent bien. Les mouvements des danseurs n’accompagnent plus seulement la musique, ils la font !